samedi 24 janvier 2009

Mmmmmm, Mendoza

Coup de coeur pour Mendoza, la petite ville d'Argentine où nous avons atterri hier après-midi. Il y a de ces villes où on se sent bien dès qu'on y met le pied. Pour nous, Mendoza fait partie de cette catégorie.


C'est une ville impressionnante car elle est située en plein désert. Ses habitants travaillent très dur pour la rendre habitable (lire: pour ne pas mourir de chaleur). Des arbres géants protègent les passants des morsures du soleil, et la ville est parsemée de cinq places publiques toutes plus mignonnes les unes que les autres. Le plan de Mendoza relève d'une géométrie parfaite: une place centrale, entourée de quatre autres placettes situées à distance égale les unes des autres. Difficile à visualiser comme ça, mais je vous jure que c'est bien beau.

Hier, sitôt arrivés, nous avons visité deux vignobles. C'était plutôt comique, car l'autobus du tour organisé a complètement oublié de venir nous chercher. L'agence nous a donc envoyé une voiture privée dont le chauffeur, italien, était tout à fait sympathique. On ne comprenait rien à ce qu'il disait et vice-versa, mais on dirait qu'on se comprenait quand même. Tsé veut dire.

La région de Mendoza est magnifique, comme une bouffée d'air frais après le monstre Buenos Aires. La ville est entourée de montagnes et de petits chemins de campagne bordés de belles maisons et de vignobles.


Seul hic: la chaleur est encore plus étouffante ici qu'à BA. Je sais, je sais, on ne peut pas se plaindre, car à Montréal, vous souffrez le martyre. Mais nous aussi! Il paraît même qu'aujourd'hui serait la journée la plus chaude de l'année. De L'ANNÉE! Incroyable! La température a frisé les 40 degrés (et ce, sans tenir compte de l'humidité). Un 40 degrés brut, donc. Un 40 degrés où même les Argentins ont l'air de souffrir.

Cet après-midi, donc, nous avons fait un tour guidé de la ville, inclus dans le forfait de notre week-end. Nous avons passé un trois heures bien tassées assis à l'arrière d'un minuscule autocar, dont l'air climatisé était brisé (évidemment), alors que ça brassait plus que dans n'importe quel manège de La Ronde. Disons qu'on faisait assez pitié quand on est sortis de là. Pour se consoler, on a mangé un immense cornet de crème glacée dont les dimensions défiaient les lois de la physique. Et ce, même s'il était 19h30. Car ici, on ne soupe pas avant 22h. Trop chaud pour manger avant, peut-être?

Dernière observation: j'aimerais tellement avoir la tolérance des Argentins à la chaleur. Beaucoup d'entre eux portent des jeans. Je me sens faible juste à les regarder! Les filles (toutes très jolies, d'ailleurs), n'ont pas l'air importuné par leur longue chevelure, qui leur tombe en cascades dans le dos. Moi, quand j'ai chaud, je ne suis pas jolie. J'ai le visage rougeaud, rempli de gouttes de sueur mêlée de crème solaire. Mes cheveux sont attachés n'importe comment. Disons que la chaleur ne me va pas très bien. Les Argentins, eux, la supportent superbement. Par contre, ils n'ont peut-être pas notre résistance au froid, toutes choses étant égales...


Nous adorons tout de même Mendoza. Nous y aurions volontiers passé plus de temps: le temps de profiter de ses places, allées piétonnes et terrasses bordées de sycomores géants. En passant, notre guide d'aujourd'hui avait l'air certaine qu'il pleuverait ce soir. À ne pas manquer, paraît-il... il y aurait même parfois de la grêle! On vous en redonne des nouvelles.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

40 degrés à Mendoza et pratiquement moins 40 à Montréal avec le facteur vent. Le festival des extrêmes.
Demain, il fera moins 23. Ce n'est pas le temps de revenir d'Argentine!

sophie a dit…

J'espère qu'il fera +23 en Argentine!

Anonyme a dit…

Que cette description me donne le goût d'aller me faire voir en Argentine...faudrait me trouver un congrès...megasteaks, bière au long collet, et autres créatures...

En passant, Sophie, ton compétiteur (Le Devoir) a publié un joli compte-rendu de Buenos Aires (voir http://www.ledevoir.com/2009/01/24/229122.html)...et Le Journal de Montréal, le salaire de ses chefs de pupitre....je t'encourage à continuer dans cette job.

sophie a dit…

Merci p'pa!
On pense à toi à chaque steak (c'est-à-dire tous les jours).

Anonyme a dit…

Votre récit est passionnant. Surtout quand il prend la forme d'un tango des superlatifs : les plus gros steaks au monde, des immenses boules de crème glacée, des serveurs de plus de 70 ans, le tout baignant dans une chaleur de 40 degrés celsius. Et moi je vous envie ÉNORMÉMENT!

sophie a dit…

Merci, la bête, pour ton message. Veux-tu qu'on prenne une ÉNORME crème glacée pour toi? (ça va nous faire plaisir...)

Et c'est Pat qui VOUS enviait pas mal hier soir... En fait, il en bavait même d'envie... le match des Étoiles!

Anonyme a dit…

T'es chanceux mon Patrick! Moi aussi, j,ai toujours rêvé d'être accueilli à l'aéroport avec mon nom sur une pancarte. En attendant, je me contenterai d'un gros cornet de "crèmaglasse" que vous voudrez bien me ramener d'Argentine.
En passant, j'te dirai qu'il y a pas mal plus de thrill à déguster des cornets en Argentine qu'à manger des hot-dogs en regardant un soi disant concours d'habiletés au Centre Bell. Pour tout dire, les joueurs eux-mêmes avaient l'air de s'ennuyer...Quand même, Michèle arrêtait pas de pousser des cris d'excitation en me demandant où étaient les joueurs du Canadien...

sophie a dit…

On va t'en ramener, de la crèmâglasse, au dulce de leche, si tu veux. Ici, il y a des gros Argentins qui mangent leur crème glacée dans des pots aussi gros que les Häagen Dazs. On a l'air fifs avec notre tit pot (qui néanmoins déborde). Bref, ce soir, on en mange une à ta santé.